A l’aube, l’oiseau quitte son nid Blessé il s'en va au loin Cherchant à refaire sa vie Dans un continent lointain Errant de ville en ville, aigri, Forçant les portes du destin Gelé, il remarque au loin, un Havre de paix pour son dessein Il sera pour moi ce paradis, où Je me ferai beaucoup d’amis Kiwis, perdreaux et serins Les fauves le seront aussi, mais M épargneront-ils leur dédain ? Naïvement, il les réunit Omettant qu'ils pouvaient avoir faim Pour m'accepter comme ami Quels seraient vos besoins? Raconte nous ta tragédie, Serein, il les rejoint Très vite, il se ressaisit Une pensée noire l'atteint, Voulant sans doute les tester Voulez-vous partager mon festin ? Waw! Tous ensemble, ils crient Xénophobes, damnés, leur lança-t-il Y’ en a marre des crétins Zut ! Il nous a eus le malin