Elle : Même si tes mots M’exaltent et m’emportent Mon cœur reste clos Je ferme bien ses portes Sachant qu’en conquêtes Tu es insatiable Pour jeter ta serviette Ça paraît peu probable
Lui : Pour le repos de mes ailes Je m’enferme dans ta cage Pour toi, je suis prêt À arrêter les voyages Ton éclat m’ensorcelle Femme… au beau visage Laisse-moi s’il te plait Habiter tes rivages
Elle : Désolée pour toi mais Je crains les ragots Souviens-toi qu’à l’autre Tu as tenu pareils propos Je me méfie de toi Mièvre beau parleur Tu n’as pas de foi Tu n’es qu’un grand farceur
Lui : Je t’aime et pourtant Je ne peux t’en vouloir Quand on plante les bavures On cultive les déboires Mais si tu veux encore Me donner une chance De faire fi de toute autre influence D’étudier au mieux ta navrante décision Je mettrai à tes pieds Mon cœur et corps de bohémien