Ils remuent terre et ciel, Pour me séparer de ma belle Combien même, elle est cruelle, A la blonde je reste fidèle J’ai croisé à la ronde : Des brunes Des rousses Des blondes Entre toutes, c’est la blonde Qui m’a collée à la peau. Dès que je ressens le besoin, Je l’attrape et la retiens Je la roule entre mes mains, Pour aérer, au mieux, son sein Plus je la caresse, Plus je sens l’allégresse Je la serre entre mes doigts Et c’est la totale joie! Quand l’envie me prend Illico elle répond, Vers mes lèvres, elle se rend, Pour un baiser bien long Je l’hume, l’allume et la fume Et dès qu’elle se consume Se laisse choir sur le bitume, Sous mon poids, elle fulmine Cet instant charnel Est pour la blonde mortel Mais comme elle est mutine, A coup de goudron et nicotine, A son tour, elle m’assassine
