Sur l’autel de la jalousie se meurt l’amour Entre soupçons et doutes s’égrènent les jours Les regards se voilent de maladive amertume Peignant l’aube de noir et les jours de brume
La méfiance soufflant sur la flamme des cœurs Tuant l’allégresse, les serments, les valeurs L’amour se dérobe, la haine jette ses racines Le temple du présent se vêt d’invisible écume
Les murs du futur ne sont plus que ruines Pour un regard innocent, un mot infime Que l’esprit habille d’histoires indignes Pour satisfaire un amour propre qui trépigne
Entre l’amour et la haine, il n y a qu’un pas Dont la jalousie se veut être son bel appât Capable d’em’ pêcher les sains sentiments Pour les griller sur les feux des tourments
La jalousie ensemencée à tort et à foison Conduit au carrefour des larmes et des peines Et c’est à celui qui la sème en premier Qu’elle détisse le sourire et s’en prenne