Je me promène au bord de la mer, Et je repense aux souvenirs qui me sont chers, Mais soudain je ressen une souffrance amère...
Quand j'était enfant, Mon oncle me disait souvent, Que ma maman, Celle que j'aimais tant... C'était l'unique, le seul océan.
Lui qui me déployait ses vagues d'argent, Pour que je fasse des rêves charmants. C'est sur ses eaux pures que j'admirait le miroitement, Magique et euphorique du soleil couchant.
Mais mon oncle savait que j'avais grandie sans parents, Et c'est le jour de mes dix ans qu'il a pu me le dévoiler, Mais il a ajouter, pour me consoler, Que l'océan était resté, Enfermé dans mon coeur et qu'il ne s'en ira jamais.