Nous ne pouvons prétendre aux possibilités Que puisse se ternir l'océan de lumière; Il est parfait et pur, uni en sa prière, Magnifiant le serein et rayonnant la paix. Il pouvait seulement saisir l'agitation, La surface illusoire en miroir d'illusions Afin d'illuminer l'Infini qui transcende, L'Infini prodigieux, l'Infini de légende De faisceaux de rayons plus complets et plus grands Qui ne pouvaient surgir qu'en telle catalyse, Sublimant leur épreuve en la sachant acquise, Dévoilant la splendeur en tout son flamboiement.
Nous devrons découvrir l'important de nos tâches Et ce qui nous viendra, sublimant nos efforts, Nous élèvera loin, par l'âme et par le corps Éclipsant sans retour la peine qui attache. Par lui nous saisirons que ce que nous étions N'était rien de moins beau qu'un prisme irremplaçable; Nous fûmes conquérants, jamais des incapables, Expérimentateurs partout où nous allions Ayant semé la pierre et récolté de l'or Et fait surgir enfin par sa splendide aurore L'arc-en-ciel immanent de toute l'harmonie Qui tout en souriant s'élève en l'infini.
C'est pourquoi pour celui qui sait regarder loin Aucune des misères, aucune déchéance Ne saurait dans la peine amener l'existence Car celles-ci étaient astres des lendemains. Nous seuls nous imposons les limites des rêves Qui sont illimités quand notre foi s'élève...