L'ombre qui s'estompe Peu à peu dans tes sens T'invite au crépuscule D'une ère nouvelle Où ses jours se dissipent Au gré d'un océan Où le souffle sourd De ses vagues t'entraîne Dans un tourbillon ouvrant Ses entrailles ténébreuses Où le corps devient glacial Le temps d'un instant, un éclair Qui transperce ce cœur battant Où repose une vie de tempête Qui s'essouffle à perdre haleine Et ce corps étendu sur la laine De ton dernier lit Se couvrant par milliers De chrysanthèmes d'adieu