Juste un dernier baiser volé Pour te dire qu’ici s’envole la mer Et sur ce sable en vague, s’y baigner Tout contre tes lèvres ce goût amer
J’arpentais ces falaises vieillies Où ton souffle frôlait mon pays Enjolivé de ton sourire, mon coeur Battait sous le pardon, haletant ton bonheur
Je voulais être ici, ne plus m’enfuir Que la douce pluie s’achève dans tes bras Je voulais vivre ici, s’en m’enorgueillir Dans cette rancune inutile hélas
L’écume frôle ton visage qui brille D’un scintillement d’espace vulnérable Au mirage d’un plaisir illustrant l’idylle Ô ma déesse j’en oublie tous les diables