C’était une enfant Un amour naissant Rempli d’innocence Un printemps, une chance
Elle n’avait que huit ans Et l’oubli était déjà présent Comme un accident Un oubli prémédité Par des adultes aveuglés
De nos couleurs à nos grosseurs Des favélas aux champs Élysées Nous avons le droit d’exister De vivre et de s’accepter La vie deviendrait douceur
La différence Est notre chance Sous ses apparences Elle est comme les autres Une âme qui aime Qui a besoin d’être aimé
La différence Est l’essentiel Pour offrir cette présence Qui anime nos émotions Un refrain qui donne des ailes Pour s’offrir au monde
Quand Accepter l’autre sera s’accepter soi Sans distinction, sans modération, notre droit A l’éternelle différence que nous sommes L’être unique sommeille en chacun des hommes
Pour le bien de ce monde La vie nous appartient, elle nous tient La tolérance sera notre bien Combattant ensemble l’immonde
Les cœurs se blessent dans le rejet Les mots poussent à la méchanceté Quand le mépris affecte nos actes La vie se dérobe dans ses attaques
Elle n’était pas différente Elle était juste elle même Une jeune fille resplendissante Une enfant au sourire, l’emblème
Portant l’amour, portant l’avenir De la façon que l’on nous traite Nous en façonnant leur devenir A l’abîmée de ces certitudes