Et voilà que ce matin ce thé Avait une odeur de miel Aussi séduisant que ton venin Il envahissait mes lèvres ! O ciel ! Verrais je encore dans la vie un matin Où ce breuvage m'a enivré ? Brode mes souvenirs : Vite ! Avant que ne chutent mes paupières Qui se heurtent à ton doux visage Qui éponge mes sueurs et mes pleurs Puisque je te démérite Laisse moi ton coeur en paysage Pour que devant l'éternel je puisse encore aimer