Dans la rue un silence m’interpelle Comme ci la vie me disait, qu’elle Était ma folie ma patience mon ciel Une évidence, une chanson qui m’éveille
De nos peaux usées Oubliant le temps et s’abandonner Aux instants suprêmes Rien qu’un moment, une vie Où la raison nous emmène Avant que le dernier sommeil interdit De nous regarder, nous toucher, se dire je t’aime
là haut dans le ciel Les anges se rebellent Pour te faire la place Et je t’enlace
Les jeux les échanges Qu’on envisage En secret
De ces vestiges donnant le vertige A notre jeunesse, éternel visage Caressé de mes doigts réels Aux âmes, Aux tempêtes démentielles Dévoilant les éclairs dans nos yeux Où tes cils enflamment tous les cieux
De nos peaux usées Oubliant le temps et s’abandonner Aux instants suprêmes Rien qu’un moment, une vie Où la raison nous emmène Avant que le dernier sommeil interdit De nous regarder, nous toucher, se dire je t’aime
là haut dans le ciel Les anges se rebellent Pour te faire la place Et je t’enlace
Les jeux les échanges Qu’on envisage En secret Font rougir les volcans Et pâlir tous les soleils A Courir dans les déserts asséchant Toutes tes larmes, ô mais que tu es belle
Sous les vents, dans mes bras, sur mon coeur J’balance ce poème contre tes peurs Afin de soulever tous tes problèmes Pour te voir enfin mienne
là haut dans le ciel Les anges se rebellent Pour te faire la place Et je t’enlace