Tu t’es perdu et j’ai mes yeux qui pleurent Comme si ton coeur n’est plus une musique Qui rythme toutes mes heures et mes peurs A devenir, hélas amnésique
J’aime tes idées et ton corps Dans les caresses oubliant les torts A bout de souffle tes lèvres s’évaporent Me perdant dans la brume d’un désaccord
A la faveur du doute je t’attends Comme l’ermite en mal de solitude J’oublie, je m’évade et divague Mais voilà qu’apparaît ce visage
Un bout de tes aveux, une minute Avec toi, le temps se menotte Il se fige sans m’avertir, sans prévenir Il respire, je le respire comme un désir
Les portes s’ouvrent et se ferment Comme tes yeux devenant cécité Dès que l’absence nous cogne Ton souvenir m’a violé