J’ai essayé de me libérer De répandre les blanches colombes J’ai essayé de vous protéger Avant de voir toutes ces tombes
La misère a vaincu la richesse J’ai voulu apporter ce trèfle Ses quatre feuilles disparaissent Devant cette image une gifle
J’ai conduit vers ce paradis Nuit et jour je me suis perdu Dans cet enfer dévorant nos vies Mais d’un coup je vous ai reconnu
Le courage s’est habillé sur nos corps Les verbes ont vaincu ces barbaries Pour renouer avec la symphonie D’un monde uni réparant nos torts
Le paysage dévasté des yeux en pleurs Sous des au revoir en guise d’adieu A terni les cœurs vaillants et plein d’honneur Le ciel a imité vos regards pluvieux
Les rues désertiques Les cafés silencieux On a entendu vos vœux Aux airs pathétiques
J’ai conduit vers ce paradis Nuit et jour je me suis perdu Dans cet enfer dévorant nos vies Mais d’un coup je vous ai reconnu
Le courage s’est habillé sur nos corps Les verbes ont vaincu ces barbaries Pour renouer avec la symphonie D’un monde uni réparant nos torts