Vos
poèmes

Pénombre au bout d'un silence
S'installe lentement dans cette pièce
Sur les sièges tu t'assoies
Ton regard fixe mes faits et gestes
Nu, je m'égare

La musique allume l'ambiance
De ce lieu sombre de la défiance
Sur les étagères le reflet trahi
L'idée tenue par tes yeux ébahis

Un cri déflore le décor et répand
Ton jeu de souffrance et maintenant
Je dégaine mon arme d'un coup vers toi
Sans me soucier du devenir pour moi

Trop longtemps j'ai perdu
La liberté l'envie
Je suis ton dévolu
Ou alors je t'en prie

Laisse venir la magie
Des premiers jours de féeries
Laisse partir les soucis
Des derniers jours de nos ennuis

Voila le lever du jour et demain
Paisible souvenir d'un verre plein
Se vidant entre deux tendres baisers
La discorde est devenue cendre

Laisse venir la magie
Des premiers jours de féeries
Laisse partir les soucis
Des derniers jours de nos ennuis