Je suis le gentil homme Que l’aurore a vu grandir Sur ces champs polychromes D’un aveu à se repentir
De la grâce de pouvoir aimer A franchir les orages jalousés Aux âmes pâlies des orgueilleux Qui chassent pas à pas les bienheureux
Je suis d’un éternel attachement Que le ciel t’offre d’une couleur bleue Où les hirondelles poussent les vents Qui ternissent les aventures d’adieux
Sur ce cou dévoilé un ange apparaît Comme le goût d’un baiser passionné J’en oublie l’éphémère pour un toujours Qui sème les perles aux reflets des amours
A ne plus craindre Les déceptions A ne plus plaindre Les illusions Des histoires passées
Coule son sang en ma princesse Venue d’un songe parlant d’avenir A la voix enchanteresse D’un fidèle mot pour t’appartenir