A mon grand désespoir Je n’ose plus y croire Et j’en pleure le soir Au creux de mes mouchoirs Et te regarde dans ce vieux miroir Mais rien à faire, rien à voir Elle me dit au revoir Mais j’en oublie même mon devoir Mais quel devoir, oui quel devoir Hormis celui de t’avoir Et ne cesser de te revoir Mais c'était un rêve prémonitoire Hélas ne se réalisera pas, va savoir A mon grand désespoir
Ou pour mon plus grand bonheur ô malheur j’en pleure Que nous deux c’est une erreur
Et jamais plus, nous nous retrouverons à l’aurore Et nous nous désavouons à nos heures Ces moments de solitude étaient un leurre Que nous deux soit si songeur Et j’en meurs Car cela m’écœure D’attendre ton cœur
Mais quand ta peau m’effleure Je sens les battements de ton cœur Augmenter à cent à l’heure
J’en frissonne à en avoir peur Tu n’es plus ma fleur Quand tu renonces à notre bonheur
Oh mais quelle horreur Je ne ressens plus tes saveurs
N’est-ce qu’une poésie de terroir Racontant notre histoire Et faisant revivre les esprits de ces vieux grimoires Ensorcelants tous nos espoirs
Alors quand il sera l’heure de nous revoir Il va falloir y croire, oh oui y croire Pour que l’amour soit notre seul pouvoir Mais cela sans le faire savoir!
Est-ce que cela te paraît dérisoire Si cela fait partie de notre histoire A en ressembler à une comptine de dortoir
Même si pour nous cela n’a rien à voir Reste mon inspiration d’aujourd’hui
Où tu éloignes mon ennui Sans toi que seraient mes nuits Mais à part mon ennemie Et ô jamais je ne serai remis Voilà que tombe minuit