Les parnassiens sans doute maudits Veillent un à un, mot après mot A ces genres d’aujourd’hui Souvent confus mais si beaux Que la lumière des vers ose Faire la belle au 19ème Et se construisent à leur guise Les joyaux de notre littérature Qui rayonnent de leur nature A éblouir en somme nos nuits Sous ces livres et nous délivrent De ce terre à terre agaçant Que bourdonnent nos rues ivres De rationalisme exacerbant A faire fuir la beauté De toutes ces pensées Fuyant les horreurs et les heurts De cet animal malheureux Que portent les instincts Là où l’émotion se dépeint La vie s’habille et poétise Dans ce sang voguant Par delà vos cœurs