Vos
poèmes

Si le doute était un présage
Il fleurirait ton corps en nage
Pour t’apporter l’espoir
Que tu redoutes de voir

Pour un silence, un incompris
Monte la souffrance, l’interdit
Que nos mains ne comprennent pas
Que nos instants ne comprennent pas

Qui écrivent ce mal-être
De fermer cette porte
Qui était notre avenir
Qui était notre sourire

Si l’amour était un arbre
Il sèmerait ton corps de liesse
Pour assouvir tes craintes
Que tu ressasses sans cesses

Il n’y a pas mille et une façons
De te dire ces mots cette passion
Qui se grave sur ta peau
Et mon geste qui n’a plus de mot

Qui écrivent ce mal-être
De fermer cette porte
Qui était notre avenir
Qui était notre sourire

Si ta présence était saison
Je verrais au-delà de l'horizon
Pour te prédire tes plaisirs
Que tu aspires que tu désires

Quand la solitude l’emporte
Face à cet autre qui t’attire
Face à cet autre désir
Je me taire dans mes fautes

Qui écrivent ce mal-être
De fermer cette porte
Qui était notre avenir
Qui était notre sourire