Un ciel de l'eau du vent Un hiver dans le nord Un passé mît à tort Que reste t'il d'avant ?
Des souliers aux pas lourds Assourdissent les alentours Ton regard se lève au dessus Rencontre une voix sans issue
Partout le brouillard me brûle De ne pouvoir voir mon île D'un bien être à l'hostile Seule ma terre est idylle
Et pourtant je frôle une vague D'un goût amer elle m'emporte Vers les avenues et me colporte L'aventure au bout de cette digue
Chante le carnaval mon lointain rival Quand mes pensées songent aux poésies Me ramènent aux rives ensablées et dit Le sensationnel n'est il point banal
Quand l'instant devient immortel Sur un regard au teint mélancolique Rugit de nul part ce cri puis pique Mes plus sombres pensées je suis à elle