Je ne peux rester sage Même, dans ma jeunesse La douleur, le deuil, et le temps Poussent bout à bout, la tristesse Devant ce soleil de printemps Je vois encore, le reflet de leurs visages
Il me peine, et me coule une larme Que je déverse dans ma solitude Grandissante ! tel le poids des années Qui efface, peu à peu, mon charme Mais il n'est pas dans mon habitude De laisser mes pensées, saigner !
Écoutez ! le murmure de la vie Sans se soucier, des jours anciens Me plaît guère, mais je n'y peux rien Je rêve ! de voir la lumière De ne jamais, regretter les ténèbres Tant que ce monde, me tiendra en sursis !