Le monde, une merveille parmi tant d’autre Quand les courants emportent ces rêves Par milliers et dans son arrogance Lance par rafales ces vents Rompant avec cette vie animée Donnant le sens du spectacle Elle lutte contre nos vies d’un naturel Et procure dans ses jours de bonté Nos plages brillantes de sable fin Ou nous flânons le temps d’une saison Et comme-ci les aléas de nos contraintes Ne suffisaient pas, elle tremble à nos pieds Choquant vertige et nous enterrent dans cette terreur Malgré cela nos vices autours de nous persistent D’un bout à l’autre elle s’étire et s'évapore Secouant nos songes enfouis Autour de nous, elle est là, vie, bouge Sans se contrarié de nos vies Elle déchaine son sang, brulant de vie Versant les larmes de nos peuples Et la nuit nous berces par ses silences Ravage, torrents de pluies s’abat Comme nos cœurs brisés dans nos vies Un siège qui sonne comme un cri de douleur Elle se couvre d’épaisses toisons blanches Cachant ce monde à notre univers Si innocent et vierge de violence Elle est discrète dans cette immensité Forêts sombre et éclatante par endroit Et dans sa sagesse apprends À notre civilisation si pauvre L’espoir d’y bâtir en son sein L’harmonie d'une vie à deux