J’en suis la cause profonde La sueur froide sur ton âme Un rosier sans pétales m’inonde De tes colères d’hier
Tout résonne dans ce jardin Alors que demain t’appartient Il suffit d’ouvrir le sentier Ces terres vierges cet héritier
Ouvrant la moisson de ton nom Éparpillant les épines me pesant A chaque lune à chaque chanson J’suis trop fragile au changement
Et si je t’abandonne C’est que la raison m’ordonne Dans cette impatience Brisant les silences Recouvrant le monde D’un gris si immonde J’ai une carence Un glacier qui glisse Dans ce bleu immense
Et si je m’envole C’est que tes mots me volent Cette confiance Une absence Une brise soudaine Sur mon front me gêne Et je t’attends Malgré ce temps Tes baisers me retiennent
Ils me disent Vienne Une symphonie diluvienne Au bas de cet immeuble Ta présence m’aveugle
Toi, toi, toi Tu me rend fou D’aimer ce reflet flou Quand tu pars loin de moi Toi, toi, toi Tu me rends fou D’aimer ce reflet flou Quand tu pars loin de moi