Tu sais Je m’étais rendu à notre adresse Celle aux vues d’horreur de nos maladresses Où je me suis abandonné pour un instant. Déshabillés tous mes remords assourdissants
Tu sais ce chapeau que tu emportais partout Dans l allégresse que tu portais sur mon coeur Je l’ai dépoussiéré porté en souvenir D’une soirée évaporée au petit jour Ce jour d’un adieu sans aucun discours
Je sais pourquoi tu me délaisses et tu sors Quand ma paresse à effleuré tes alentours Au désaveu des sentiments devenus lourds Sur cette misère étalée par dehors
Tu sais les toiles délaissées à mon départ Que tu as peint à notre rencontre Elles se sont effacées de notre désastre
J’ai retrouvé au dessous de ton abat-jour Toute une pile de mes lettres d’amour Que j’ai écrite ces soirs de solitude
Tu ne m’as pas laissé danser Tu ne m’as pas laissé d’avenir Et pourtant je ne pensais qu’à toi Et souvent je m’essayais à t’oublier Quand la fièvre me jetait ces sueurs Mais je ne voulais plus souffrir Mais je croyais dans mon for intérieur A dévier toutes ces pâleurs en moi
Je m’étais entendu dire Que la vie était comme le zéphyr A s’emporter dans la douceur A tout délaisser devant les frayeurs
A rendre l’amnésie devant les devenir J’étais sous ce verre sans lumière Où j’ai perdu l’idée de t’appartenir Lié d’une fumée souillée de prière
Le temps m’apprend à fendre les désirs Où tes piétinements m’appellent encore Le temps dessine à nouveau mes sourires Où l’aurore a balayé d’un trait nos torts