Elle dévalait les pentes vertes et brunes Franchissant les obstacles champêtres Sur ses pieds munis de sandalettes Assez souple et robuste pour gravir, une
Colline si fantaisiste et persiste Dans mon subconscient a aiguillé la liste Des moments de ma vie engloutis dans l'oubli Ou le bleu, le jaune le vert jaillissent et lit
En ritournelle les fameuses baignades Dans ces lacs entourés de mes aveux Insouciant d'une Jeunesse, prend garde Aux remous noyant tous les remèdes
Les versets vont et viennent quand soudain Dans le creux d'une vague l'une d'elles s'échoue Sur les parvis de mes idées claires Pour cogner contre les murs et j'avoue
Qu'un péché d'orgueil m'envahit encore Et m'emmène dans les nuits sombres d'antan Délaissant peu à peu la lumière Puis ouvrant les routes de l'émouvant
Ces mêmes nuits de solitude et discordes Et enfouissant mes jours égayés par ton corps M'enterre dans ces terres brûlées de désespoir Comment réconcilier la foi, et les Devoirs
Si les reines et les rois se déchirent Dans le royaume de l'amour Ou les syllabes de la haine courent Au secours de toutes chimères
L'éloquence des sentiments est elle déchue? À en punir chaque sourire éclairci Quand les battements s'ouvrent aux êtres émus D'une joie, d'un plaisir mutilant l'ignominie
Dévoileront elles en nous l'humanité Découvrant de nouveau la simplicité De fouler les collines remplies de verdures D'écouter le bruit d'un vague et de l'air pur
Mes pensées respirent l’illusion ou l'espoir? Quand devant ces grattes ciels de l'égoïsme Nous abandonnons nos enfants aux sarcasmes Qui déteint notre société d'une couleur noire