De passage sont nos pas lourds Au sol brisé d’équilibre Ils fuient par les vents les sons sourds Déferlant l’hymne sur nos vitres
De passage sur la chaussée nue Au ciel meurtri des grises fibres Ils brûlent par la lave ces fûts Plein de « mots » volés et libres
De passage est notre réalité Si furtive, si douce et brutale qu’elle soit Elle nous parle d’amour et d’hostilité Cueillant le beau et le mauvais en soi
De passage en effleurant l’idéal Aux astres, à l’air qui nous fait vivre La pensée est filante et ivre Quand elle nous parle d’égal à égal