Couvres toi bien au vu de ce temps Que t’aimais au vu de mes longueurs Que tu portais sur l’aléa de mes langueurs La chute d’un regard s’érige et se tend
Aurions nous perdu la joie de grandir A la lisière de l’innocence déportée Aux tristesses qu’anime l’avenir Chantonnant nos lacunes acérées
Peur de l’amour peur de l’envie je veux vivre Voyant ou voyou il rime mes strophes Quand tes regards se perdent et m’enivrent Dans l écho sur les flots d’un bateau ivre
Verse ton coeur dans ce verre de liqueur Il en a besoin il se fige il m’oublie Las de tes refus je m’enfuis et te supplies D’une larme qui coule sur tes joues en rougeur
Verse ton chagrin dans ce fleuve d’absinthes Pour enfin se délayer de tous nos soucis Chavirant dans tes bras pousse toute crainte Hors de ce refuge pour que naisse la vie