Quelques instants assis dans cette cathédrale A contempler les voûtes de la grande nef centrale Murs de flammes élancées aux couleurs chatoyantes Des vitraux embrasés par la lumière vivante Tout droit du ciel venue.
On est comme sous hypnose par la vue fasciné. La hauteur qui aspire le regard vers le haut De ces murs colossaux par magie élevés Se rejoignant enfin comme la quille d’un bâteau…
On est comme sous hypnose inspiré par la calme Sérénité d’un lieu consacré au divin. On navigue en silence sous la fraîcheur des palmes Protégés par les Dieux sur une onde sans fin.
Et puis s’insinuant comme à peine un soupir Le son très doucement d’une flûte, un sourire, Qu’accompagne par plaisir, en parfaite harmonie Une belle voix plus grave de la grande orgue jaillie.
Soudain celle-ci s’anime de toutes ses tuyères Amplifiant d’un seul coup, comme un coup de tonnerre, Toutes ses vibrations que les voûtes réverbèrent Dans un rythme parfait, se roulant jusqu’à terre.
Tant est grande la colère, que l’édifice en tremble Jusqu’en ses fondations.