Il y a de ces êtres qui passent dans la vie, brièvement Qui vous laisse un sourire, une caresse, un présent Ou l’odeur un peu acre, du plaisir, fuyant Le cœur est pourtant pur, même à l’enfant qui ment
Quinze jours de bonheur, valent mieux que la douleur De ces cœurs prudents, qui aiment avec frayeur Et si la vie défait, les promesses que l’on fait L’émotion est un don, ou Dieu nous parle vrai
J’ai retrouvé, c’est vrai, le plaisir d’aimer Le sucre des baisers, des caresses prodiguées A toi qui veux partir, je dirai sans mentir Pour toi et pour celui, qui aura ton sourire