J’apprends la colère, le poème de mes nerfs, La quête du conflit bête et sans intérêts, Elle me confie le secret des guerres, Me sert le cou pour taire mes oreilles, Pareil pour la langue aux heures gentilles.
Je libère l’insulte facile, Regard de sabre dans un monde fourbe, Je tolère le mépris inutile.
Sur la défensive, frontières paranoïaques, Sur la rive asséchée de compagnie, Dormir et crier, mes nuits agressives, A coup de matraque balancent ses missives, Au matin, patraque, toujours je vide mon sac.