Un banquet pacificateur Je cuisine les pardons qui rapporteront ton sourire Ils chercheront l'adresse manquante
Mais j'ai respiré les poisons La pollution des foules fumantes Engourdissement jusqu'au moindre doigts Je m'éteins dans une dernière vérité Devant ces géants aux mâchoires poignantes
Là, tout devient une longue similitude Une copie imagée avide d'orages polaires Des grains blancs pour saler la mer La grande bleue comme repas Et il n'y a plus de sollicitude Quand les poisons dessinent une promenade salissante
Dans cet état on ne peut pas plaire A la mémoire des étincelles éphémères alors Je reviendrai séduire les corps désolés Ravir le butin royal des sincérités Pour l'enterrer et ne divulguer Qu'un mensonge commun indestructible et rieur
Le toucher de ta peau est un arsenal affectueux Tu es de ces femmes qu'il faudrait brûler Sur un bûcher d'idéologies meurtrières Croire encore et toujours sans s'essouffler d'espoir Désosser l'émotion amoureuse au comptoir En buvant les grossiers martinis du bar Sauveur
Maladresse entre les clients Le tournis génial d'une tournée générale Je prends les écarts qu'il faut avec la réalité princière Sans le présage nauséabond du "tout ira bien" Je suis ce petit veinard Qui a gagner le droit de participer au partage illégal Je donne et tu prends ma chère enfant Tu échanges mes offrandes contre ton appréciable vide
Mais le trait de ce néant te rend désirable Je salive nos retrouvailles Et le fleuriste du quartier Tu es pire que ces poisons qui font oublier