C’est quand l’enfant sang d’or, plongé au fond des rêves, Les caresses satin de ces draps parfumés Apaisent tout son corps, une nuit, une trêve, Pour que naisse le matin, des vœux enluminés.
C’est quand l’enfant sans port, que ces songes s’achèvent, Qu’il part, tel un marin au monde imaginé. Un refuge sans mors ou sa tête se relève, Il navigue sans chagrin dans cet espace prisé.
Nullement besoin de charme dans son pays là-bas, C’est sa contrée à lui aux espoirs consolants, Il n’y à pas de larme qui mérite cet état.
Au berceau de sa vie l’âme de cet enfant, Sang d’or et puis s’endort, spéculant son futur, Ses serments sont si forts que sont sommeil est sûr.