Le sol est recouvert d’un froid manteau d’hermine Que le cerf ponctua des larmes de son sang. Longtemps il a lutté, mais maintenant consent, Conscient qu’en ce lieu son chemin se termine.
Idyllique tableau que le soleil domine, Il se revoit, seigneur magnanime et puissant, Traversant la forêt au printemps renaissant, En ces jours glorieux où la force culmine.
À présent qu’il entend les chiens se rapprocher, Que l’heure sonne, grêle, à quelque noir clocher, Il s’imagine mieux la figure assassine ;
Cavalière superbe, elle darde un œil vif, Précis comme sa flèche et plus qu’elle incisif, Sur la plaine stérile où l’hiver s’enracine.