La nuit s'est dévêtue de son voile argenté. Maintenant le coq chante et le jour lui répond. Les étoiles s'éteignent, le circuit est coupé. Elle est là, près de moi, et je dors comme un con.
Soulevant doucement le drap frais fort froissé, Elle glisse en avant et se lève, bercée D'un soupir que je rends et du parfum ambré D'une dernière cigarette et de la nuit passée.
Je ne la reverrai qu'en mes rêves obscurs, Quand parfois la tristesse m'afflige et me fatigue, Et que je m'endors seul, que mon âme navigue De fantasmes morbides en idéaux impurs.