Le ciel s’est obscurci, de gros nuages noirs Encombrent l’horizon et soustraient à la vue Les villas somptueuses qui bordent le miroir, Sentinelles fermées aux pas des inconnus.
Les âmes autochtones qui ce matin, encore, Trainaient, le verbe haut, sous le soleil d’été Pressent soudain le pas, formant dans le décor, Des ombres furtives à l’échine courbée.
Ménaggio est ainsi, joyau du bout du monde, Disposant du pouvoir d’offrir aux visiteurs, Dans la même journée, comme faisant la ronde, Les quatre saisons au gré de son humeur.
Ruelles escarpées parfaitement pavées, Demeures colorées à la robe impeccable, Dans son tablier bleu, aux multiples reflets, Elle offre ses trésors à nos regards aimables.