Sous un ciel de lavande aux parfums violets, Je pensais le silence en destins violés. Sur vous se posait l’ombre et mon corps de bougie Pleurait sa pureté dans la nue assagie.
Je voilais un regard pour toucher l’univers; Ma main suivait la vie et des sentiers ouverts. Je coupais votre fleur, saison contemplative, Pour réveiller l’Amour en passion hâtive.
La liberté de l’être épousait votre voix. Se mélangeaient les airs avec esprits adroits. A l’éther je goûtais, flaveurs spirituelles, Se balançait le temps, amant de vos dentelles.
La Nature en son temple ornait votre magie, Le printemps de vos yeux chantait la foi du vers, La beauté d’un rêveur au sein d’herbe rougie.