La bûche sur la souche posée en équilibre Est fendue sous la hache et l'effort que je livre Le froid gèle mon souffle ce matin de novembre La Norvège me souffle un vent glaçant mes membres
Le petit bois je rentre au chalet de rondins Ma tendre m'y attends dans l'odeur du café Qui se mélange au thym, à l'armoise et au pain Ainsi passent les heures, chaque jour que Dieu fait
S'il est un paradis où règne l'innocence C'est parmi le laurier et les lièvres sauvages Qu'il faut le vivre alors, qu'on ait cent ans d'avance Ou bien cent de retard, on y est au même âge