Où sont-elles mes vastes prairies Bercées de soleil. Ces herbes et pâquerettes Aux couleurs de printemps. Ces journées merveilleuses Où je vivais heureux. Où est-elle, celle que j'aime. Par les pattes on m'a descendu Dans cette obscurité Où ma gorge se sèche. Tant de sentiers aux points lumineux Tant d'amertume au profond de mon cœur. Je n'ai pourtant rien fait pour mériter cela. La haut, j'étais l'ami de l'homme. Pour peu d'avoine, je travaillais aux champs Tous les jours mon devoir accompli. Mais je me suis vu punir. Ma faute doit être grande.