Ses prunelles absinthes de malices Dessinent encor’ l’enfant endormi Dans le berceau de son âme complice. Conquise, je nais de cette alchimie.
Un sourire tissé de sa tendresse Me conduit au creux de ses bras charmeurs. Ils nous construisent une forteresse Où l’existence prend sens et chaleur.
Le Jour ne parait que pour son éveil, Les ténèbres pour adoucir ses songes. Je nuance mes baisers de vermeil Pour ses désirs dans lesquels je me plonge.
Femme futile, je suis animal Pour de son corps être seule maîtresse. Sans regret, deviens furie abyssale Pour de ses moult plaisirs être Prêtresse.