Deux corps de satin frais, soudés, enlacés. Soyeuses chevelures de bronze et de miel Se mélangeant loin de la morale, du fiel. Elles tendent vers le plaisir, enflammées.
Leurs lèvres se joignent, douceur du lin Se séparent en un léger soupir de volupté. L'une se penche vers son amie, mordille un sein Lange de braise vive, caresse désirée...
Descente inexorable, au cœur profond Les mains se crispent sur les épaules félines. Cambrure soudaine, secouée de frissons, Son souffle s'altère sous la langue agile.
Le monde tournoie, vibrant de volupté. Porté par une même vague de jouissance Elles oublient leurs amants délaissés. Peau contre peau, elles s'assoupissent. Repos des sens…