Un air gamin sur ses traits endormis Entre les mains d’Orphée il se repose. Son corps nu lentement se délie Instant douceur où l’infini s’expose.
Il dort contre mon sein, en homme enfant Je le contemple, ainsi filent les heures, Au creux de mes bras, amant inconscient, Son pouls résonne au rythme de mon cœur.
Dans ce moment perlé où il s’éveille Ses yeux s’ouvrent à la nuit qui finit. Il me contemple embrumé de sommeil, Dessine un sourire où je me blottis.
Sa lèvre offerte, où je vole un baiser, L’insolence de quatre mains mutines, En papillons au vol inapaisé : L’étirement des matinées félines ?