Sentir s'échapper la plume, la page rester pâle, Elle s'évade, nous abandonne à notre détresse Insouciante, souriante, elle oublie, la traîtresse La dépendance du poète. Seul reste le râle.
Ne pouvant passer des maux aux mots, nous restons médusés Car notre muse a choisi de chanter les chimères Qui nous blessent tant et sont de nos âmes les cerbères Nous irons conter fleurette à une jeunette. Espérer
Que cette Cassandre ne nous perdra en un illusoire Dédale. Elle sera notre cruelle égérie noire. Le sourire revient grâce à cette jolie sirène.
Nous pourrons revenir sans fil d'Ariane dans l’arène Du royaume poétique dont nous étions écartés Et nous délester de ce poids que nous avions conservé