Cette petite vermine sournoise Peut à peut me ronge. Elle sait mes faiblesses. Du tréfonds de mon être, elle me toise : Pour son plaisir, je serai de bassesse.
Elle connaît mes vices et les attises, Sa délicate morsure est torture. C’est moi qui éveille cette hantise, J’anime la perverse créature.
Elle susurre son écœurent poison L oreille tendu, son message Murmure le doute, la trahison. Je bois ses paroles, acre breuvage.
Je ne puis l’extraire, la déloger, Il ne me reste qu’à l’apprivoiser Pour que ses coups de griffes soient rappel Et enfin cesse sa voix de crécelle