J’en ai carrément marre De cet amour cruel Qui nous fait constamment part De sa passion mortelle
Pas pour le corps Mais pour l’âme, le cœur, la tête Nous montre qu’il est le plus fort Nous gruge l’intérieur comme une bête
Sans pitié, il s’empare de notre raison Nous assaille de sa plus terrible domination Maintenant et à jamais esclaves Nous bénissons les moments de l’extase
Emprisonnant la totalité de nos sens Nous n’espérons que l’appartenance Subirons l’intense échange du virus Pourtant en en demandant encore plus
Le cercle vicieux désespérément enclenché N’aura fini son travail qu’à notre mort Dans le fond, il n’y a qu’une seule liberté On la connaît quand la vie quitte notre corps