Il était une fois, Une princesse dans les bois. Elle rêvait d’un prince charmant Qui l’enlèverait à travers champs. Toute la journée elle chantait Pour guider les chevaliers. La nuit elle se maquillait, S’allongeait les cheveux défaits.
Mais jamais un prince ne l’entendait, Personne ne se manifestait... Après des années de cette politique, Elle décida de changer de tactique. Elle alla voir super merlin Pour de la perlimpinpin. Il l’emmena chez un chirurgien Qui lui regonfla les seins.
Il lui rabota le fessier Et se mit à la baiser. Il fallait bien essayer Le corps si fraîchement sculpté. Enfin l’œuvre achevée, Il lui dit de se reposer. Fenêtres ouvertes et porte fermée, Un guerrier ne tarda pas à se présenter
Sans titre ni galon, Mais les atours d’un beau garçon. Longuement il la fixa Et enfin se décida. De l’embrasser de haut en bas, Puis l’étreignit ça et là. Mais la belle ne savait, Qu’en plus de sa virilité.
Le jeune homme détenait, Un secret inavoué Celui-ci n’est pas encore dit, Suivez et vous serez surpris. L’étalon enfin guéri De sa fougue il s’assoupit. Et une fois réveillé, Il partit le cœur léger.
Quand enfin le prince charmant Entendit le lyrique chant Il remarqua la donzelle, Remodelée fesses et mamelles. Il resta énigmatique, Préférant les femmes classiques. Et ce qui fit déserter Notre gentil chevalier
C’est que dans ce ventre-ci, Un enfant y faisait nid. Il n’attendit pas rançon, S’enfuit plus vite qu’on dit son nom. Seul restait là le cheval, Et la douce bien frugale.