ce fleuve d’amour où brillait l’espérance Quand le vent de la nuit divulguait mes secrets ! Vos mains écartelaient mes vagues d’innocence S’appliquant à briser d’inutiles regrets…
Dans l’éblouissement des océans stellaires Où l’Infini berçait nos désirs interdits, Des chants cristallisaient nos plaisirs éphémères Quand s’effilochait l’aube aux astres refroidis.
En écoutant mourir notre danse charnelle, Confondus au fouillis de percales en fleurs, Nos soupirs s’enlaçaient pour l’extase nouvelle, Sous nos gestes d’amour s’empourpraient mes ferveurs…
Lors vos yeux embellis de floraisons funèbres, Filtrant un jour plus noir et plus long que la nuit, Noyaient mes déraisons au fond de leurs ténèbres, Au cœur de soleils morts aux jardins de minuit.