M’enivrer de ta peau, te vêtir d’arabesques, Du frolis de l’index étirer les couleurs, Puis faire crépiter des ors sur tes pâleurs Pour t’effleurer des bleus et des ocres mauresques.
J’immortaliserais de pudeurs pittoresques Tes galbes frémissant sous de blêmes chaleurs, Et ton regard cerné par d’exquises douleurs Eblouirait mes nuits d’aurores gigantesques.
Sous ces attouchements, lutiner tes sommeils, Embraser mon talent d’érotiques soleils Nuancer tes désirs jusqu’au cri de l’extase ,
Noyer dans un lavis les pourpres du bonheur, Butiner ton baiser, l’opale d’une phrase Sous des parfums fruités d’ivresse et de langueur.