« Ce matin je me suis fiancée au soleil », Sous les floraisons d’or qu’illuminait sa gloire …
S’enlaçaient les soupirs Aux mouvances nacrées : Les soupirs éclatés d’amours évanouies, D’amours effilochées D’amours désespérées D’amours transfigurées Ou d’amours sublimés, Et les baisers perdus se mouraient d’amertume Aux sources du printemps aux vertes transparences …
Là valsait mon étoile en des lendemains clairs, Au revers d’un mirage, Sur d’incroyables plages, A fleur de l’Absolu ourlé d’Eternité :
« Ce matin je me suis fiancée au soleil » …
Splendeur silencieuse où brûlaient nos passions !!! Rivage inaccessible Espaces interdits, Prières égarées Flux de nos déraisons Où couraient des ruisseaux sur mes chemins de ronde. J’escaladais le ciel … DANS LE BLEU DE TES YEUX …