Ainsi s’en va le jour dans sa robe de nuit Quand mon regard s’émeut et que tremble mon geste …
« COMME ILS SONT BLEUS TES YEUX » !!! …
Mon âme se blotti sous leur rayon céleste Et mon cœur attendri recompose le Temps. Un souffle écartelé s’accroche à nos silences … La mémoire s’effrite avec le flux des ans Puis le rêve ébloui de clartés éphémères Avant de s’envoler médite son essor … A mes chagrins secrets se mêle un tendre espoir : J’embrasse le printemps, sa tiède moiteur …
Lorsque le jour s’en va dans sa robe de nuit Quand mon regard s’émeut et que tremble mon geste …
« QU’ILS SONT DOUX TES CHEVEUX » !!! …
Les plus sages amours ont besoin de folies, Du charme délicat de nouvelles aurores Mais … les soupirs du soir ont aussi leurs délices
« ET TES YEUX SONT SI BLEUS » !!! …
Lorsque s’en va le jour dans sa robe de nuit, Opulence soudaine et céleste harmonie, Brillante immensité de trésors poétiques Où s’enlacent au vent de fluides musiques :
« QU’ILS SONT DOUX TES CHEVEUX, MAIS QU’ILS SONT BLEUS TES YEUX »