L’été s’appesantit oppressant le bocage Et la vigne bleuit loin des éteules roux ; Le soleil se suicide au fond du marécage, Les duvets des chardons s’accrochent aux grands houx.
Viens, je veux retrouver la conque de feuillage Sous les parfums d’iris accablés d’anis verts, Dans le pertuis mouvant, tout au creux d’un sillage, Pour qu‘en chaque baiser s’épanche un tendre vers…
Le vent grignote encor la tignasse d’un chêne, Exténuant la menthe aux revers des fossés, Où la danse de l’eau tournoie et se déchaîne, Sous les cordons de fleurs que nos pas ont froissés.
Frémissements secrets, multiples harmoniques, La vallée, au soleil s’offre aussi sans pudeur… O paroles d’argent, poèmes symphoniques Quand ta chair odorante exalte sa blondeur…