Confondus à la nuit, ressens-tu le Miracle Qui fait jaillir la Vie aux confins de l’Amour ? Il meurtrit mon cerveau comme on bat le tambour, Faisant de tout mon être un vibrant tabernacle.
S’exhale de ton Chant comme un souffle divin… Pleure pleure mon cœur, pour apaiser mon âme, Et mon corps douloureux dans ta chaleur se pâme, Ivre de ta douceur au creux de mon chagrin.
Les autans reviendront balayer nos rivages Quand se fardera l’aube à la pâleur du jour ; Mais la pourpre des cieux célébrant ton retour De sublimes splendeurs coiffera les nuages.
S’exhale de ton Cœur comme un souffle divin… Dans les plis de ma nuit, ressens-tu le Miracle ? Il fait de tout mon être un ardent tabernacle, Et berce notre Amour, blotti dans mon chagrin…